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août 22, 2022 Fabienne Revillard

Positive Mindset : 10 Conseils pour développer une attitude positive

1.    Comprendre pourquoi

Pourquoi aurions-nous envie d’avoir plus de pensées positives que de pensées négatives ?

Prenons l’optimisme par exemple.

Lorsque nous sommes optimistes, nous sommes prédisposés à nous comporter plus facilement de façon positive, saine et constructive.

Imaginons que vous pensez « la réunion sera instructive » plutôt que « je vais perdre mon temps dans cette réunion ». Votre état d’esprit est plus ouvert et vous amène à repérer les bons côtés de la réunion, ainsi que les informations importantes. De plus, le fait d’être positif peut ainsi vous faciliter le travail par la suite en vous évitant de rechercher les informations en question.

A l’inverse, toujours avec cet exemple, un esprit négatif vous draine de l’énergie. En effet, il vous faut plus d’énergie pour aller à la réunion car vous devez dépasser votre résistance interne. Cette résistance interne est énergivore également. D’autre-part, votre « radar interne inconscient » n’est pas orienté sur ce qui peut être instructif. Vous avez par conséquent, plus de risques de passer à côté des informations importantes.

CQFD, non seulement vous perdez de l’énergie, mais vous risquez de vous compliquer la vie.

Par ailleurs, une mentalité positive est intrinsèquement bénéfique. En effet, lorsque vous pensez positivement, c’est agréable, cela suscite des émotions positives et renforce votre moral. Vous augmentez votre bien-être, votre vitalité et êtes plus heureux. Adopter une attitude positive vous permet de diminuer les effets et/ou les risques de dépression, d’anxiété.
Helweg-Larsen, M., Sadeghian, P., Webb, M.-A. (2002) « The stigma of being pessimistically biased »

Finalement, les personnes optimistes démontrent une plus grande motivation à faire des efforts pour arriver à leurs fins. Leur optimisme sur réussir ce qu’elles entreprennent, sous-tend qu’elles développent une persévérance plus grande.

Une boucle vertueuse se met en place, elles s’impliquent plus et se posent également plus d’objectifs et plus élevés. Elles prennent plus d’initiatives et manifestent moins de facilité à baisser les bras. Grâce à ce fonctionnement, elles ont plus de succès à tous niveaux : professionnel, social, sportif, santé, confiance et estime de soi, énergie, motivation, enthousiasme, estime des autres…
Scheier & co. (1986) « Coping with stress : Divergent strategies of optimists and pessimists »

2.    Comprendre comment

Selon Rick Hanson, la neuroplasticité du cerveau démontre les 2 points suivants :

A. Lorsque le cerveau change, l’esprit change.

Prenons un exemple : les personnes stressées produisent plus de cortisol (hormone de stress qui attaque l’hippocampe, petite glande dans le cerveau). L’hippocampe permet entre autres la gestion de nos émotions, et donc du stress…
Hors certaines personnes en stress chronique se sont vu réduire leur hippocampe jusqu’à -25%. Cette réduction de l’hippocampe est un changement dans leur cerveau. Ce changement implique moins de capacité à gérer les émotions. Ces personnes seront d’autant plus sujettes au stress, à des pensées stressantes, à des inquiétudes.

CQFD, lorsque le cerveau change, l’esprit change.

B. Lorsque l’esprit change, le cerveau change

Ce qui passe à travers l’esprit sculpte le cerveau. Nos pensées positives ou négatives sculptent notre cerveau. En effet, lorsqu’une pensée allume les combinaisons de neurones censées représenter la pensée en question, cette activité neuronale modifie la structure neuronale elle-même. Les combinaisons de neurones les plus souvent utilisées se renforcent. Et le flux neuronal passe par là où c’est le plus facile, donc par les combinaisons les plus renforcées.

CQFD, à force de penser d’une certaine manière, on « muscle » notre cerveau dans ce sens. Si l’on va au bout de l’équation, on peut imaginer un cerveau qui pense tout seul « comme d’habitude », lorsque l’on ne le « force » pas volontairement à penser autrement. Finalement ce n’est pas vous qui pensez, lorsque vous n’êtes pas vigilant, mais votre cerveau…

La conclusion, même si elle peut se révéler difficile à mettre en œuvre, est en fait assez simple.

Vous devez commencer par décider de penser autrement.

Il s’agit, en fait, de changer son état d’esprit en reprogrammant son cerveau. L’idée est de laisser les schémas négatifs s’estomper et de renforcer les pratiques positives. Un peu comme on rééduque un muscle après un accident.
Rick Hanson (2015) « Le cerveau du bonheur », Les Arènes, Paris

3.    Contrôler ses pensées

Facile me direz-vous, surtout lorsque l’on sait que la plupart de nos attitudes mentales sont inconscientes et donc incontrôlables.

Pourtant l’idée est bien d’utiliser son esprit volontairement pour modifier son cerveau pour changer son état d’esprit.

Les points suivants ont pour but de vous aider à atteindre cet objectif.

4.    Repérez vos pensées négatives

  • Sur quoi portent-elles ?
  • D’où viennent-elles ?
  • Sur quoi sont-elles basées ?
  • Est-ce vraiment la réalité ?
  • Qu’est-ce qui le prouve ?

Lorsque vous repérez non pas des pensées, mais des humeurs négatives, posez-vous cette question :

Quelle est l’histoire que je me raconte pour ressentir cette humeur là ?

Une histoire mentale est une pensée. Une fois que vous avez identifié l’histoire en question, vous pouvez vous posez les questions listées ci-dessus.

Commencez par faire une liste la plus exhaustive possible de toutes vos pensées négatives sur deux semaines.

5.    Changer vos expressions en langage positif

De même, repérez comment vous vous exprimez. Commencez à changer à chaque fois que vous le pouvez, votre manière de vous exprimer. Cultivez le côté positif des choses et focalisez votre langage dessus.

Il existe beaucoup de tabelles de transformation d’expressions négatives en positives sur le net. Sélectionnez celles qui vous correspondent.

Par exemple, évitez « je n’aime pas la tarte au citrons » et privilégiez « je préfère le gâteau au chocolat ».

Attention par contre à rester juste avec vous-même et à ne pas tomber dans la tyrannie du positif à tout prix.

Il reste important dans ce genre d’exercice d’être en acceptation de ses émotions et de soi-même.

Par exemple, évitez les injonctions comme « arrête d’être aussi négatif » et privilégiez « je suis en colère|triste|déprimé en ce moment, je me focalise sur ce qui me fait du bien ».

Positive Mindset : 10 Conseils pour développer une attitude positive

6.    Pensez positif

Une fois que vous avez repérez toutes vos pensées négatives, transformez en positif toutes celles qui n’ont pas lieu d’être.

Par exemple transformez « je suis nul » en « je suis fatigué aujourd’hui et j’ai réussi plein de choses jusque-là »

Ou encore « je ne sais pas si je vais y arriver » en « je fais de mon mieux pour y arriver et je commence par ce qui est possible juste maintenant ».

Egalement très courant : « je ne suis pas assez… ».

Pas assez intelligent, pas assez fort, pas assez doué, pas assez important…

Questionnez cette croyance. D’où vient-elle ? Comment s’est-elle construite ? Y a-t’il des personnes qui vous ont influencé à croire cela lorsque vous étiez enfant ? Comment était votre père, votre mère par rapport à ça ? Vos frères et sœurs, vos instituteurs, votre communauté ?

7.    Lâcher-prise

Vous ressassez sur cette personne qui s’est mal comportée avec vous ?

Ou vous vous inquiétez de ce qui va advenir dans une semaine ou un mois ?

Reconnaissez et acceptez l’émotion en vous : colère dans le premier cas, peur dans le deuxième.

Laissez l’émotion partir…

OK, ce n’est pas un exercice facile, surtout si vous n’êtes pas entraîné à la gestion émotionnelle. Si vous vous rendez compte que vous avez du mal à laisser partir vos émotions, c’est normal, c’est quelque-chose qui s’apprend.

Consultez un professionnel en la matière : psychologue, coach spécialisé, etc.

Une fois que l’émotion est partie, regardez si vous pouvez faire quelque-chose. Si oui faites-le. Si non, lâchez prise. Lâcher prise signifie ne plus s’en préoccuper du tout. Tourner votre attention sur d’autres choses positives. Une autre personne dans votre entourage qui vous fait du bien. Vous adonnez à une activité qui vous épanouit, etc…

Positive Mindset : 10 Conseils pour développer une attitude positive

8.    Sourire et bonne humeur

Souriez un maximum. L’expression physique d’une émotion de joie, à savoir le sourire (le rire aussi) informe le cerveau que vous êtes en train de vivre cette émotion. Même si ce n’est pas vrai. Votre cerveau relâche ainsi des hormones et neurotransmetteurs de bien-être. Et vous vous sentez mieux. C’est ce que l’on nomme le feedback corporel.
Strack, Martin, Stepper (1988) « Inhibiting and facilitating conditions of the human smile. An nonobtrusive test of the facial feedback hypothesis »

Choisissez la bonne humeur à chaque fois que c’est possible. Non seulement cela vous fait du bien, mais cela fait du bien aux autres.

En effet, les émotions sont contagieuses. Si vous êtes de mauvais poil, que vous vous plaignez constamment, vous risquez de contaminer votre entourage qui était peut-être positif ou neutre avant. Vous avez créé un « cluster » de mauvaise humeur avec un effet « boomerang » sur vous-même.

L’inverse fonctionne également. Vous pouvez créer des « hubs » de bonne humeur avec une boucle rétroactive positive sur vous-même.

C’est la raison pour laquelle, de manière générale, les personnes assez inconsciemment préfèrent les gens positifs.

9.    Persévérez

Bébé, vous avez appris à marcher. Vous êtes tombé mille fois. Mille fois vous vous êtes relevé. Vous avez profondément en vous la capacité d’y arriver. Ne perdez pas votre énergie à en douter. Changer son cerveau demande du temps. Environ 6 mois selon Alvaro Pascual Leone, professeur de Neurologie à Harvard. Alvaro Pascal Leone & Co « The Occipital Cortex in the Blind: Lessons About Plasticity and Vision », 2005

Cela fait 10 jours que vous changez systématiquement cette pensée négative en positive et elle revient encore ? Ne perdez pas d’énergie à vous énerver, ne vous découragez pas. Constatez avec bienveillance et recommencez 1000 fois s’il le faut.

Réussir seul ce genre de défi est difficile. Il est fortement recommandé d’être accompagné par un professionnel en développement personnel, spécialisé en psychologie positive, neurosciences, etc. Vous pouvez également faire appel à un coach de vie spécialisé sur le domaine.

Vous avez aussi la possibilité de vous inscrire à un cours abordant les pratiques de la pensée. Le cours a l’avantage de vous motiver a pratiquer régulièrement, ce qui est le « nerf de la guerre » dans les exercices de la pensée. De plus, vous avez le soutien du groupe et pouvez échanger avec les autres. Les participants se rendent compte en général qu’ils ne sont pas les seuls à « batailler » et cela a un côté rassurant.

10.    Bravo vous avez réussi ! Pensez à encouragez les autres !

Ça y est, vous avez développé une attitude positive beaucoup plus solide qu’auparavant.

Non seulement vous vous sentez mieux, mais des changements se produisent dans votre vie.

Vous développez de meilleures relations, réussissez mieux ce que vous entreprenez, êtes peut-être même moins souvent malade…

Fertilisez votre expérience, encouragez les personnes autour de vous qui aimeraient s’en sortir.

Il est possible que comme vous peut-être au début, ces personnes se retrouvaient malgré elles piégées dans les méandres du négativisme.

Quoi de mieux que de partager votre parcours, les obstacles dépassés et votre bien-être actuel !

Pour plus d’information, contactez  Fabienne Revillard.

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